La version 12.2 du navigateur Safari, attendue pour fin Mai, intégrera une nouvelle version 2.2 d'ITP (Intelligent Tracking Prevention) avec pour mission de renforcer la protection de la vie privée des utilisateurs. Non sans arrière-pensées, les mécanismes mis en œuvre désignent clairement ses cibles : Google et Facebook, avec leur capacité à collecter massivement de la donnée. Mais ce faisant, ITP complique aussi considérablement la mesure et le suivi de la performance pour l’ensemble des acteurs du marketing digital... Quels sont les impacts réels d’ITP et surtout quelles solutions existent aujourd’hui ?
Depuis 2017, les annonceurs ont exigé un nouveau niveau de transparence, obligeant les acteurs de la publicité digitale à délivrer les impressions display réellement visibles. Cette demande de transparence n’a fait que se renforcer depuis 2 ans, l’enjeu évoluant de la prise de conscience de la nécessité de livraison de bannières visibles vers une meilleure mesure de visibilité.
Entre la montée en puissance du mobile et la multiplication des chemins cross device, il n'a jamais été aussi pressant pour les annonceurs de bénéficier d'une vision unifiée des parcours utilisateur, pour valoriser à leur juste valeur les performances de chaque terminal. Pour autant, nombreuses sont les limites imposées aux acteurs du digital pour parvenir à se rapprocher du Saint Graal. Explications.
Les rapports de fin de campagne sont sortis et analysés, il est temps d’en faire un résumé aux différentes équipes. Et plus les données sont nombreuses, plus il est difficile de les représenter de manière claire. Voici quelques points qui pourraient vous aider à faire un choix rapide...
D’après le rapport de Salesforce sur l’état du marketing en 2017, 60% des marketeurs français utilisent aujourd’hui des outils d’intelligence artificielle, notamment pour la livraison de recommandations produits ou sur la prédiction de la maturité des clients ou des prospects. L’ensemble des outils permettant d’anticiper les comportements des consommateurs grâce à des modélisations basées sur les données collectées, - autrement appelé marketing prédictif - devient clé dans l’accompagnement des acteurs des différentes industries dans leurs prises de décisions opérationnelles.
Selon les estimations, la fraude publicitaire coûte entre 7 et 17 milliards de dollars par an dans le monde, et ce montant est en augmentation constante(1). Le manque à gagner est énorme, et vient s’ajouter à celui dû à la multiplication des intermédiaires. Les plus touchés par ce phénomène sont les éditeurs : aujourd’hui, sur 1 euro dépensé par l’annonceur, l’éditeur ne perçoit que 34 centimes, le reste allant aux intermédiaires. Le blockchain advertising, et notamment MetaX avec la sortie de leur outil adChain, fait la promesse de mettre fin à ces deux maux et d’apporter la transparence attendue par le marché.
En 2017, 19% des américains ayant regardé le SuperBowl – évènement majeur aux Etats-Unis ayant regroupé plus de 100 millions de téléspectateurs – ont accordé davantage d’importance aux publicités diffusées à la télévision qu’à l’évènement lui-même. Cette réaction, certes ponctuelle mais en lien avec le plus gros évènement au monde en termes de téléspectateurs, prouve que la publicité TV continue de susciter un engouement du public et reste un levier avec des atouts pour acquérir du trafic.
Au vu de la croissance exponentielle des activités digitales et des problématiques récentes liées à la protection des données, la Commission européenne a entrepris de mettre à jour et restructurer les aspects concernés du cadre législatif européen. Deux règlements, le General Data Protection Regulation (GDPR) et le Règlement ePrivacy, attirent notamment l’attention des acteurs du marché de la publicité digitale, et seront à l’origine de changements majeurs sur ce dernier.